Direction artistique Anne Le Bozec et Alain Meunier

© Paul Castine
Anne Le Bozec est professeur d’accompagnement vocal au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris et a dirigé durant cinq ans l’unique classe allemande de mélodie française à la Musikhochschule de Karlsruhe. Ses concerts ont pour programmes les répertoires qui lui sont chers, le Lied et la musique de chambre, poésie et littérature rimant en musique avec de multiples partenaires amis, sur les scènes de France et du monde. Sa discographie nourrie et maintes fois primée reflète son amour pour la musique en partage.
Alain Meunier est un violoncelliste prodigue et itinérant.
La pratique intense, gourmande, généreuse et offerte de la musique de chambre, la création contemporaine, les jurys internationaux, les enregistrements et les master-classes lui ont fait sillonner le monde. Il est président du pôle Supérieur de Musique et Danse de Bordeaux- Aquitaine et professeur honoraire des Conservatoires Nationaux Supérieurs de Musique de Paris et Lyon. Il a assumé de 2016 à 2020 la direction artistique de la Scuola di Musica de Fiesole (Italie).
Il enseigne actuellement à l’académie internationale d’Imola “Incontri col maestro”.

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Les artistes de la saison 8

Jeune élève pianiste du CNSM de Paris, c’est avec Pascal Devoyon, Marie-Françoise Bucquet et Jean Koerner qu’Aline Bartissol développe une musicalité et une virtuosité qui lui vaudront de nombreux premiers prix. Ces fondations ainsi posées, sa démarche ne cessera de s’enrichir. Ses premiers pas de soliste se feront en compagnie de l’Orchestre de Bretagne, au Festival Piano en Saintonge, à la Maison Debussy ou encore au Festival Berlioz. Ayant grandi au cœur d’une famille de musiciens, elle explore dès son plus jeune âge le répertoire de la musique de chambre, développant ainsi un goût particulier pour l’écoute et le partage. De rencontres en rencontres, son répertoire s’élargit et l’amène tout naturellement à se produire aux festivals de Vaison-la-romaine, au Mai musical de Talant, aux Archives nationales de Paris, aux Musiques en Eurorégion, au Festival de Toulouse les Orgues, ou au sein de l’Orchestre Lamoureux.
Désormais musicienne reconnue mais aussi pédagogue recherchée, Aline Bartissol continue d’explorer et de transmettre son art. Jean-Claude Pennetier, Maria-Joao Pirès, Leon Fleisher ne s’y sont pas trompés en la qualifiant d’artiste aussi sensible qu’exigeante et dont le jeu est empreint d’une sincère émotion et d’une vraie intériorité.
Lauréat du Festival Musical d’Automne des Jeunes Interprètes en 2017 et de la Fondation Safran pour la musique en 2018, 1er prix au Cluj International Music Competition (Roumanie) en 2019, le clarinettiste Joë Christophe remporte le 1er Prix ainsi que 6 prix spéciaux au prestigieux concours de l’ARD International Music Competition de Munich en 2019. Il termine ses études avec les plus hautes distinctions au CNSMDP en 2020, dans la classe de Philippe Berrod et Arnaud Leroy. Il se produit en soliste avec de nombreux orchestres tels que le Münchner Kammerorchester et le Münchner Rundfunkorchester, le Collegium Musicum Basel, l’Orchestre symphonique de l’Opéra de Toulon, l’Orchestre Pasdeloup, ou encore l’Orchestre de la Garde Républicaine. Joë Christophe participera également en 2021 au programme Debüt im Deutschlandfunk Kultur à Berlin et fera ses débuts en tant que soliste à la Philharmonie de Berlin avec le Deutsches Symphonie-Orchester Berlin sous la direction d’Elena Schwarz.
Parallèlement à son parcours de musicien classique, Joë Christophe se passionne depuis toujours pour la diversité des genres musicaux et participe à des projets de jazz, de musique contemporaine, ou de musique traditionnelle avec le célèbre ensemble Sirba Octet. Son premier disque « Idylle », qu’il enregistre avec le pianiste Vincent Mussat et le label Genuin Classics, explore les couleurs, les sentiments profonds et les traits d’humour propres au répertoire français et anglais pour clarinette et piano.

© Romain Serrano

© Elise De-Bendelac
Pleine de gaieté et d’énergie, la talentueuse violoniste Emeline Concé s’épanouit depuis ses débuts dans la musique de chambre dont elle explore le répertoire. Après son entrée au CNSM de Paris en 2010 où elle étudie dans la classe de Svetlin Roussev, elle fonde en 2011 le Quatuor Akilone avec lequel elle gagne le Premier Prix du 8e concours international de quatuor à cordes de Bordeaux et le Prix Proquartet en 2016. Depuis, le Quatuor Akilone poursuit son envol et se produit dans de nombreux festivals en France, en Europe et dans le monde.
En 2011 la violoniste crée le duo Svadistana avec sa complice l’altiste Gabrielle Lafait. Emeline Concé a également le plaisir de s’associer à de nombreux artistes comme Anne Le Bozec, Alain Meunier, Vladimir Mendelssohn, Jérôme Pernoo, Gérard Caussé, Pierre Génisson, Grégory Daltin…
Françoise Masset
Saluée par le critique Ivan Alexandre comme “l’une de nos rares, de nos dernières diseuses”, Françoise Masset interprète sur scène, en concert et au disque, un répertoire diversifié, du baroque au contemporain, qui témoigne de sa curiosité et de son goût pour les rencontres musicales. Elle privilégie le récital (avec piano, orgue, harpe, guitare, luth) et la musique de chambre, et se passionne pour la recherche et l’interprétation d’œuvres méconnues. Elle crée ainsi des programmes originaux avec ses partenaires, ainsi qu’avec La Gioannina/Rémi Cassaigne et Nanja Breedijk et Les Musiciens de Saint Julien/François Lazarevitch. Elle a reçu l’Orphée d’Or 2010 de la meilleure interprète de mélodies pour l’album Les Compositeurs de Marceline Desbordes-Valmore. Ses derniers enregistrements sont trois récitals avec piano : deux programmes consacrés à la Première Guerre mondiale avec Anne Le Bozec (Verdun, feuillets de guerre et Pour en finir avec la guerre) et Vous avez dit Romance ? avec Françoise Tillard, et des œuvres vocales avec orgue de Christophe Marchand avec Pascale Rouet.

© Frédéric Jean

L’altiste Violaine Despeyroux, très recherchée en tant que chambriste et soliste, se distingue en scène par sa personnalité et son énergie, à la fois précises et électrisantes. Une fougue et une ténacité que l’on a pu retrouver dans de prestigieuses salles européennes et internationales – le Victoria Hall de Genève, le Seiji Ozawa Hall à Tanglewood (Etats-Unis), le Théâtre des Champs Elysées, la Fondation Louis Vuitton ou le théâtre des Bouffes du Nord à Paris – aux côtés de partenaires de renoms comme Anne Le Bozec, Claire Désert, Philippe Graffin Pavel Gililov, Alexandra Soumm, Suyoen Kim, Pierre Genisson, Anastasia Kobekina, Calidore String Quartet et le Smoking Joséphine ensemble.
Tout particulièrement attachée à la musique de chambre et sans cesse avide d’élargir son répertoire, Violaine Despeyroux est régulièrement invitée par de grands ensemble comme l’orchestre de l’Opéra national de Paris, l’Orchestre de Paris ou le Kölner Kammerorchester.
Mais elle aime aussi à être là où on ne l’attend pas, faire fi des convenances et sortir des sentiers battus. Car Violaine Despeyroux envisage la musique dite savante avant tout comme un art vivant et vibrant. Autant de nuances subtiles et de
rencontres puissantes où sa personnalité et son instrument (un alto Jacquot de 1863) se retrouvent en harmonie.
Né en 1973, Daniel Chappuis accomplit ses études musicales à Genève, Grenoble et Lausanne, où il a pour maîtres notamment Pierre Perdigon et Jean-François Vaucher pour l’orgue, Nicole Hostettler et Anne Gallet pour la basse continue et le clavecin.
Organiste à Vevey (Suisse), il a la chance de jouer deux instruments différents et complémentaires ; l’orgue Kuhn 1953 de St-Martin et l’orgue historique Goll 1898 de Ste-Claire. Il s’est occupé de la restauration de ce dernier instrument, magnifiquement réalisée par la Manufacture Blumenroeder d’Haguenau (Bas-Rhin).Un positif de dos en forme de lyre, d’une rare élégance, vient d’y être reconstruit par le sculpteur Marc Frohn (Bas-Rhin) qui signe ici une de ses réalisations majeures.
Passionné par un large répertoire pratiqué en solo, sa curiosité le pousse à sortir des sentiers battus pour explorer de nouveaux horizons avec différents partenaires instrumentistes, chanteurs et comédiens. L’improvisation, pour laquelle il bénéficie des conseils de Freddy Eichelberger, occupe une place grandissante dans ses activités.

© Grégoire Fillon

L’altiste Louise Desjardins, formée auprès d’Isabelle Lequien, Gérard Caussé et Antoine Tamestit au CNSMDP, développe sa passion pour la musique de chambre en fondant en 2011 le Quatuor Akilone dont elle sera l’altiste pendant 8 ans. Premier prix du 8e Concours international de quatuors à cordes de Bordeaux en 2016, le Quatuor Akilone s’est produit dans toute l’Europe et au Japon et a reçu l’enseignement de grands chambristes comme HattoBeyerle, Johannes Meissl, Miguel Da Silva, le Quatuor Ébène.
Louise partage la scène avec des artistes tels que Flore Merlin, Anne Le Bozec, Marion Lebègue, Alain Meunier, Vladimir Mendelssohn, le Quatuor Tchalik, ainsi qu’au sein d’ensembles comme la Symphonie de Poche. En 2015, elle remporte le 3e prix au 3e Concours International d’Alto de Tokyo, ainsi que le Prix spécial ex-aequo SuntoryFoundation for Arts.
Egalement passionnée par le monde de l’orchestre, Louise a rejoint en septembre 2019 l’Orchestre National de France avec lequel elle se produit dans de prestigieuses salles en France et à l’étranger.
Après avoir débuté ses études musicales à Rouen, Luc-Marie Aguera fait la rencontre déterminante de la pédagogue et violoniste Dominique Hoppenot. Il entre alors au Conservatoire National de Musique à Paris dans la classe de Gérard Jarry et il y obtient ses Premiers Prix de violon et de musique de chambre à l’unanimité, avant d’occuper pendant deux ans le poste de violon solo à l’Orchestre des Prix du Conservatoire.
En 1985, passionné par le répertoire du quatuor à cordes, li rejoint le Quatuor Ysaye avec lequel li se perfectionne a Hochschule de Köln aupres des membres du Quatuor Amadeus. Il vivra avec cet ensemble, du Premier Prix du Concours international d’Evian en 1988 à son dernier concert le 24 janvier 2014 à la Cité de la Musique à Paris, une intense aventure musicale de trente ans.
Il a le plaisir de partager la scène avec des artistes qu’il admire : Jean-Claude Pennetier, Martin Lovett, Valentin Erben, Isabelle Faust, Janos Starker, Michel Portal, Hatto Beyerle, Yovan Markovitch, Nelson Fraire, Gary Hoffman, Franz Helmerson, Abdel Rahman El Bacha, Alain Meunier, Nicolas Angelich, Jean-Guihen Queyras, Anne le Bozec, Miklos Perényi..
Pédagogue passionné, la transmission occupe aujourd’hui une place privilégiée dans sa vie musicale. Il enseigne le violon au Conservatoire de Rouen, et le quatuor à cordes au Conservatoire Régional de Paris, où il a une classe depuis 1993 (cycle concertiste). Il est invité à donner des master-classes à Amsterdam, à Berlin, au Festival de quatuor à cordes de Bordeaux, à la Frenswegen Sommer Akademie (Allemagne), au Festival d’Orlando, au Festival d’ Aldeburgh (Angleterre), à la Scuola di Fiesole, au festival Virutoso e Belcanto de Lucca, et chaque été à l’Académie Musique à Flaine.
Il a été membre du jury des concours de l’ARD de Munich et d’Orlando (Pays-Bas).
En 1999, il est fait Chevalier des Arts et des Lettres et reçoit en 2004 le Prix Enesco de la SACEM.


© Laurent Dubois
Né en 1955, Pierre-Alain Clerc a été pendant quarante ans organiste à Lausanne. Il a enseigné aux Hautes Écoles de Musique de Genève et Lausanne, de même qu’au CNSMD de Lyon, soit l’orgue, le clavecin, la basse continue ou la rhétorique musicale. Il a fait construireplusieurs orgues en Suisse romande. A côté de son activité de concertiste, à l’orgue, à l’harmonium ou à la basse continue, il travaille régulièrement comme comédien.
Cette double activité l’a amené à ce qu’on appelle la rhétorique musicale, puis à la déclamation classique française, sujets sur lesquels il donne fréquemment cours et conférences. Il a été l’instigateur d’un travail de recherche appliquée pour le jeu et la mise en scène de L’École des Femmes de Molière à la lumière des sources historiques, travail menépendant cinq ans avec un groupe d’universitaires français et suisses, jouant à cette occasion le grand rôle d’Arnolphe. Selon cette pratique artistique historiquement informée, il préside L’Association suisse pour un Théâtre à la Source. Il a joué plusieurs fois le rôle du Diable dans L’Histoire du Soldat de Stravinsky et Ramuz.
Curiosité, ouverture d’esprit et polyvalence font de Flore Merlin une musicienne insatiable et enthousiaste, pour qui la découverte de répertoire et le partage de la scène sont essentiels.
Passionnée de musique de chambre, elle est membre du trio Nuori, du duo Arto avec le clarinettiste Lionel Andrey et du duo Zoltan avec le violoncelliste Raphaël Jouan. Elle est également la pianiste du Damask vocal Quartet et collabore régulièrement avec d’autres ensembles et musiciens reconnus, parmi lesquels l’altiste Louise Desjardins, les violoncellistes Raphaël Merlin et Louis Rodde, les bassonistes Lola Descours et Lomic Lamouroux, l’ensemble vocal Ksàng, la pianiste Anne Le Bozec et les chanteurs Marine Fribourg, Jean-Christophe Lanièce, Igor Bouin…
Comme en attestent ses projets et sa discographie, Flore Merlin est désireuse de s’ouvrir à une diversité de répertoires, d’instruments et de publics, et ainsi de faire entendre et connaître des œuvres et esthétiques sonores sortant de l’ordinaire. Elle joue sur des instruments d’époques et de factures variées et se tourne vers des œuvres de compositeurs méconnus (Kirchner, Herzogenberg, Jenner, Godard, Vienne, Alkan, Castillon, Onslow, Hérold, Steibelt, O’Connor, Lefebvre, LeMoyne…) et de compositrices (Chaminade, Boulanger, Viardot, Renié, Hensel, De Grandval, Farrenc…).
Son intérêt nourri pour les questions de notation et d’interprétation musicale l’a amenée à étudier et pratiquer le pianoforte et le clavecin, notamment avec Tuija Hakkila, Bart van Oort, Malcolm Bilson et Françoise Marmin.
La musique moderne et contemporaine constitue également une partie importante de son répertoire (Murail, Touchard, Jolas, Mantovani, Lacôte, Figols-Cuevas, Matalon, Glass…).
Fascinée par les mondes du théâtre et de l’opéra, elle participe régulièrement en tant qu’interprète, cheffe de chant ou récitativiste-continuiste à des spectacles alliant théâtre et musique (Cie Maurice et les autres, Miroirs étendus, Co[opéra]tive, Opéra de Lille, Atelier lyrique de Tourcoing…).
Elle est diplômée du CNSM de Paris (Diplôme de Formation Supérieure de piano, 2010 ; Master d’accompagnement vocal, 2015 ; Master de direction de chant, 2016), du Koninklijk Conservatorium Brussel(Bachelor de pianoforte, 2013) et de l’Académie Sibelius d’Helsinki (Master de piano, 2014).
Parmi les enseignants qui l’ont marquée : Tuija Hakkila, Anne Le Bozec, Emmanuel Olivier, Erika Guiomar, Hortense Cartier-Bresson, Theodor Paraskivesco, Jean-Claude Pennetier, Alain Planès, Raphaël Wallfisch…
Elle a collaboré avec des chefs comme David Reiland, Philippe Herreweghe, Michel Piquemal, Christoph Eschenbach, Yutaka Sado, Julien Chauvin, Emmanuel Olivier, Nicolas Chesneau…


© Lyodoh Kaneko
Né dans un univers familial artistique et littéraire, le violoncelliste Louis Rodde se forme au Conservatoire de Paris dans la classe de Roland Pidoux et Xavier Phillips, à Leipzig auprès de Peter Bruns, puis à Salzburg avec Clemens Hagen. Il rencontre au cours de ses années d’études de très grands artistes: le quatuor Ysaÿe, l’altiste Hatto Beyerle, les pianistes Jean-Claude Pennetier, Menahem Pressler et Ferenc Rados.
Nommé «Révélation classique » de l’Adami, lauréat de la Fondation Cziffra, Louis est le violoncelliste du Trio Karénine (avec la pianiste Paloma Kouider et la violoniste Charlotte Juillard) avec lequel il remporte notamment le concours de l’ARD de Munich. Il est l’invité de salles telles que le Musikverein de Vienne, le Théâtre des Bouffes du Nord à Paris, le CCK de Buenos Aires, le Concertgebouw d’Amsterdam, la Frick Collection à New York, et des plus grands festivals. Il se produit en soliste avec la Neue Philharmonie Westphalen, le Polish Chamber Orchestra, l’Orchestre de Caen, l’Orchestre des Jeunes d’île de France, l’Orchestre Philharmonique du Liban. Sa discographie déjà fournie a reçu d’élogieuses critiques de la presse musicale internationale.
Louis s’investit au sein des associations Esperanz’Arts et Fous de musique en France et part jouer en Haïti, au Sénégal, au Liban auprès de ceux qui n’ont pas la chance de vivre avec la musique au quotidien. Il est depuis 2021 professeur de musique de chambre au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris.
Les études et le parcours musical de Samuel Della Giustina font de lui un musicien curieux et ouvert à différentes esthétiques. Il a en effet côtoyé plusieurs établissements (CRR de Clermont-Ferrand, Conservatoire du XIIème arrondissement de Paris, Institut Supérieur Des Arts de Toulouse) au contact de musiciens et d’artistes de divers horizons (musique classique, jazz, musique contemporaine, danseurs, plasticiens…).
C’est à l’ISDAT qu’il obtient une licence de musicien interprète ainsi qu’un diplôme d’État, et qu’il fonde le trio de percussions Tam Mallet Trio.
Actuellement professeur de percussions au Conservatoire à Rayonnement Départemental Gautier d’Épinal, il se produit avec l’Ensemble Orchestral d’Épinal, l’Orchestre de l’Opéra National de Lorraine, l’Orchestre National de Metz ainsi que l’Orchestre National d’Auvergne.

© Célia Lenhof

Issu d’une famille de musiciens, Jean-Sébastien Borsarello occupe le poste de timbalier solo de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse (ONCT) depuis 2014, et se produit régulièrement dans de prestigieuses salles de concerts telles que le Suntory Hall de Tokyo, le Musikverein de Vienne, le Teatro Colon de Buenos Aires, la Cité interdite de Pékin, le théâtre Marinsky de Saint Petersbourg, le National Hall de Taipei et la Philharmonie de Paris.
Il remporte en 2008 le Concours International de Timbales de Paris, puis intègre en 2009 la classe de percussion de Jean Geoffroy au Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon. Il est nommé l’année suivante au poste de Percussion jouant le célesta à l’ONCT, par son directeur musical Tugan Sokhiev. Ayant découvert la percussion à l’âge de 13 ans grâce à Alain Bouchaux, il se passionne très vite pour le répertoire d’orchestre, et participe donc aux sessions 2008 et 2009 de l’Orchestre Français des Jeunes. Il est également membre de l’Orchestre Prométhée de 2008 à 2010 pendant ses études de percussion dans la classe de Frédéric Macarez au Conservatoire à Rayonnement Régional (CRR) de Paris. Il se perfectionne auprès de percussionnistes renommés tels que Rainer Seegers (Berliner Philharmoniker), Yves Brustaux (Orchestre de la Suisse Romande), Francis Petit, Jean-Claude Gengembre, Renaud Muzzolini (Orchestre Philharmonique Radio France), Emmanuel Curt et François Desforges (Orchestre National de France), et Bernard Boellinger (Orchestre Philharmonique de Marseille).
Jean-Sébastien débute l’apprentissage du piano à l’âge de 5 ans, et poursuit l’étude de cet instrument dans la classe d’accompagnement au piano de Lucile Steunou au Conservatoire Municipal d’Arrondissement de Paris (11e). Il est ainsi amené à se produire en tant que chambriste dans la saison de musique de chambre des musiciens de l’ONCT « Les clefs de Saint-Pierre ».
S’étant spécialisé dans la classe de marimba d’Eric Sammut au CRR de Paris, il est à l’initiative de plusieurs projets de concerts en soliste au marimba avec des orchestres étudiants ou amateurs. Il forme depuis 2011 un duo flûte /marimba, avec Sandrine Tilly, Flûte solo de l’ONCT.
Aujourd’hui, il souhaite transmettre sa passion pour la musique et intervient lors de masterclasses en France et à l’étranger (Sao Paulo, Buenos Aires, Londres). Il coache régulièrement les pupitres de percussions d’orchestres de jeunes en région Occitanie.
Il s’intéresse également au bien-être des musiciens à travers le coaching, la relaxation et la médecine chinoise.